IGP Isère / Grésivaudan

IGP Isère / Grésivaudan


Les coteaux du Grésivaudan tirent leur nom de la vallée éponyme. Le vignoble s’est développé dans cette ancienne vallée glacière, sur les coteaux des contreforts des massifs de la Chartreuse, de Belledonne, et du Vercors. Ils présentent des terroirs propices à la vigne avec une exposition principale sud-est bénéficiant d'un bon ensoleillement qui, en été, donne des journées parmi les plus chaudes de France (Grenoble) et des nuits marquées par la fraîcheur qui descend des massifs. Les sols rencontrés sont majoritairement constitués de terrasses glacières contenant des éléments morainiques et d’éboulis argilo-calcaires bien drainés et très filtrants.

 

Plus précisément, le vignoble de l'IGP Isère-Coteaux du Grésivaudan s'étire du piémont est de la Chartreuse, de Barraux au nord à Meylan (près de Grenoble) au sud et, sur ses contreforts sud-ouest, de Saint-Martin- le-Vinoux jusqu'au pays Voironnais. Il occupe également des coteaux à l'ouest du massif de Belledonne, au nord de celui du Vercors et au sud de Grenoble, dans le secteur de Vif.

 

La grande amplitude thermique qui caractérise cette petite région permet d’élaborer des vins blancs marqués par une minéralité qui s'associe à des arômes de fleurs blanches et d'agrumes. La palette aromatique des vins rouges peut revêtir une grande diversité selon les cépages, allant de notes franchement épicées à une structure tannique importante assurant de forts potentiels de garde.

 

Depuis quelques années, le vignoble isérois est entré dans une nouvelle dynamique avec l'arrivée d'une jeune génération de vignerons. Entre 2003 et 2013, 25 entreprises dont l'activité principale est la culture de la vigne ont vu le jour, avec un âge moyen des viticulteurs à leur création de 36 ans. Avec un travail spécifique et très qualitatif sur les cépages autochtones, une approche raisonnée de l'élevage du vin quand les exploitations ne sont pas en agriculture biologique, voire en biodynamie, l'IGP Isère est portée par les nouvelles tendances sociétales qui, chez le consommateur, privilégient les circuits courts, l'impact environnemental et le locavorisme en général. Même si la vente directe prédomine sur ce type d'exploitations, la grande diversité des cépages et des terroirs, alliée à une nouvelle notoriété, permet de répondre aussi à des marchés de niches qui vont bien au-delà des frontières nationales.